Conférence, Bonaparte n’est plus : Juillet-Septembre 1821
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Cousine germaine de Napoléon III, la princesse Mathilde bénéficie d’une rente et d’une dotation de la liste civile lui permettant d’habiter et de décorer plusieurs belles demeures.
- L’Hôtel Arboulin de Richebourg,24 rue de Courcelles,construit fin XVIIIème par Pierre-Adrien Pâris.Acheté 8000.000 francs or par l’Empereur sur ses fonds privés, Mathilde l’occupe à partir de 1857 et doit le quitter en 1870. -Le château de Saint-Gratien, acheté en 1855 est la maison de campagne où Mathilde passe l’été jusqu’en 1904.
- L’ Hôtel du 20 rue de Berri, plus petit où la princesse séjourne de 1872 jusqu’à sa mort
Dans chacune de ses résidences, la princesse reçoit beaucoup, surtout le dimanche.Selon les invitations, hommes politiques, artistes (Carpeaux), écrivains (Flaubert, Ste Beuve et plus tard Proust) peuvent s’y croiser.
Mathilde aime le confort, les fauteuils capitonnés, le néo XVIIIème, les grands tapis, les tapisseries et les étoffes chargées qui, parfois, tapissent même le plafond.Grâce aux tableaux de Charles Giraud on remarque l’importance donnée à l’éclairage : lampes Carcel, lustres, appliques…Mathilde adore les plantes exotiques, luxuriantes que l’on trouve à profusion dans la salle à manger, dans le jardin d’hiver.La princesse est toujours occupée: elle brode, fait de l’aquarelle, d’où l’importance de son salon-atelier.Grande collectionneuse de maitres anciens (Tiepolo, Guardi),les murs sont couverts de tableaux.Sur plusieurs reproductions et photos, on voit des bustes et des portraits de Napoléon I, Napoléon III, de la famille Bonaparte que Mathilde admire profondément.On remarque dans ses collections d’objets, la coupe des vendanges, d’agathe et vermeil,offerte par son père Jérôme Bonaparte, que l’on peut admirer dans le musée du IInd Empire à Compiègne.Grâce aux tableaux de Giraud, on imagine le goût de la princesse Mathilde typique de l’époque.
Merci à Laure Chabanne, conservatrice du musée du IInd Empire, pour cette conférence et la visite qui s’en suivit.