Acquisitions


ACQUISITIONS


2021

Couverture pour le berceau du Prince impérial

Vers 1856. Satin de soie ivoire, molleton, décor surpiqué et brodé. H. 80 cm, L. 61 cm. Cette petite couverture présente un décor surpiqué (branches de chêne, rosaces), ainsi qu’une couronne impériale brodée au fil jaune d’or. Elle a été confectionnée pour le berceau du Prince impérial.

Album de la Comtesse Sclafani

Née Maria Teresa Alverez de Toledo, la Comtesse Sclafani est cousine de l’Impératrice Eugénie. Elle a participé aux séries de Compiègne en 1856 et 1857. Album comprenant 22 feuillets sur lesquels sont collés des dessins, plus particulièrement un dessin original au crayon noir représentant un personnage chinois sous une ombrelle, signé à la plume « Louis Napoléon » (le Prince impérial). On y trouve aussi 2 dessins signés de Prosper Mérimée.


2020

Robe de bébé

Offerte au Prince impérial en 1856. Linon brodé, dentelle de Valenciennes, taffetas de soie bleue, nacre. H. 53 cm. Cette petite robe de bébé présente un décor finement brodé comportant le chiffre du Prince impérial (LNE) sous couronne, le blason de la Ville de Lyon et des emblèmes impériaux (abeilles, violettes, couronnes de laurier, aigle dans un médaillon). Il s’agit très vraisemblablement d’un cadeau fait au Prince par la Ville de Lyon à l’occasion de sa naissance, en mars 1856.


2019

Carnet de notes

21 Carnet de notes tenu par Xavier Uhlmann. 1858-1879 Couverture cartonnée, reliure toile, feuillets blancs, dont vingt et un manuscrits. H. 0,156 ; L. 0,12 Don de la Société des Amis du château de Coen 2019, le château de Compiègne a pu acquérir diverses pièces provenant de Xavier Uhlmann (1828-1904). Valet de chambre du prince impérial, il l’accompagna en permanence, notamment dans sa malheureuse expédition au Zoulouland. Ce fut lui qui rapatria le corps du prince en Angleterre. Uhlmann passa ensuite au service de l’impératrice Eugénie en tant que trésorier puis régisseur du domaine de Farnborough. À sa mort en 1904, il fut enterré sur le domaine, près de la crypte impériale. Parmi les objets acquis, figure notamment un carnet tenu par Ulhmann lors de différents voyages effectués avec la famille impériale. Ses dernières annotations relatent jour après jour l’expédition du prince impérial en Afrique du Sud et les circonstances de sa mort le 1er juin 1879, décrivant avec beaucoup d’émotion la manière dont le capitaine chargé de veiller sur sa personne l’avait abandonné à son sort, seul face aux Zoulous. Ce carnet vient enrichir le remarquable ensemble de souvenirs du prince conservés à Compiègne. L. Compiègne.

Camée au Profil de l'Empereur Napoléon III

Maison Froment-Meurice, Paris 20 Camée au profil de l’empereur Napoléon III. Vers 1855 Inscr. FROMENT-MEURICE à l’arrière du cadre Agate, argent ciselé, jaspe sanguin. H. 0,115 ; L. 0,09 Don de la Société des Amis du château de Compiègne. Inv. C.2019.001 Ce camée de très belle qualité n’est pas signé. Due à la maison Froment-Meurice, l’un des orfèvres les plus réputés de Paris sous le Second Empire, sa monture aux emblèmes impériaux le désigne comme un présent de Napoléon III à une personnalité.

Plat à Saignée

XIXe siècle (Premier ou Second Empire)

Au XIXe siècle, le palais est doté d’offices, comportant tous types de matériels utiles à son fonctionnement. Ainsi une pharmacie est-elle attestée sous le Second Empire dans laquelle ce petit plat aurait pu prendre place. Les biens étaient alors placés sous la responsabilité du régisseur du palais, dénommé concierge sous le Premier Empire, qui devait en fournir un inventaire annuel à la Maison de l’Empereur dont il dépendait.

Insigne de dame du Palais de la Maison de l’Impératrice

Lorsqu’elles assuraient le service d’honneur de l’impératrice Eugénie le soir ou dans les cérémonies officielles, les dames du Palais portaient à leur décolleté un insigne au chiffre IE couronné. L’usage en fut très vraisemblablement introduit au début de l’année 1855, au moment où leur nombre fut porté à douze. Ces insignes sont très rares, puisqu’il y eut entre 1855 et 1870 seulement quatorze dames du Palais. Celui-ci a appartenu à Charlotte Lavinie Lefebvre Desnouettes, baronne de Sancy de Parabère (1815 – 1887).


2018

Aiguière et son plateau

Maison Duponchel, Paris 22 Aiguière et son plateau. Vers 1864 Inscr. sur l’aiguière : Donné par l’Empereur MDCCCLXIV ; sur le plateau, au centre : Courses de Napoléon-Vendée, donné par l’Empereur MDCCCLXIV, et sur le pourtour : Dieu Notre Dieu, ô serviteurs de Dieu, purifiez-vous et priez Dieu, car la purification et la prière rapprochent le serviteur de Dieu Vermeil, ivoire ; écrin gainé de cuir et garni de velours de soie cramoisi. Aiguière : H. 0,265. Plateau : L. 0,30 Don de la Société des Amis du château de Compiègne. Inv. C.2019.002 Cette aiguière et son plateau furent offerts au nom de l’épreuve de steeple-chase du concours régional de Napoléon-Vendée. L’ensemble nous est parvenu dans son écrin d’origine, dont la garniture est frappée des emblèmes impériaux (N couronné et grandes armes). Le type de pièce retenu pour cette récompense peut paraître étonnant. Il s’agit d’une aiguière destinée aux ablutions, comme l’indique une inscription en arabe gravée sur le plateau et qui évoque la purification des croyants. Ce choix pourrait toutefois faire écho à la provenance des chevaux de course, souvent des anglo-arabes ou des purs-sangs arabes. Il évoque aussi et surtout le goût contemporain pour l’Orient et son vocabulaire ornemental à décor d’entrelacs, mêlé à un système de composition géométrique. Cette inspiration orientale et extrême-orientale fut l’une des orientations principales que l’orfèvre Henri Duponchel donna à ses créations après sa rupture avec son associé Jean-Valentin Morel à la fin de la Monarchie de Juillet. L. l’empereur à M. des Nouhes, propriétaire d’Inconnue, le cheval qui remporta, en 1864.

Salle des Gardes

Tavernier

Dessinateur, aquarelliste, graveur amateur, Tavernier, élève de Jean-Baptiste Leprince a réalisé de nombreux dessins ensuite gravés pour le Voyage pittoresque de la France (1784-1792) de Benjamin de Laborde. La salle des gardes, quelque peu disproportionnée, est animée de petites figures : au centre, présentation au roi d’une dame lui faisant une révérence tandis qu’un groupe de gardes, dont deux Suisses tenant hallebardes, se voit sur la droite. Au fond, une grande cheminée surmontée d’un buste sculpté a disparu, un poële surmonté d’un moulage en plâtre les ayant remplacés durant le Premier Empire.

Paire de Flambeaux

Cette paire de flambeaux est portée à l’inventaire du Palais impérial de Compiègne en 1809 pour la première fois de son histoire. Elle orne à partir de cette date le Grand cabinet de l’Empereur, jusqu’en 1855, date à laquelle elle est présentée dans le Salon de réception de l’appartement de l’Empereur, actuel Salon de Famille. Leur entrée vient heureusement conforter les efforts portés durant plusieurs années sur ce salon du Second Empire : restauration des rideaux de soie jaune d’origine, restauration du confident et de l’indiscret.


2017

Une chaise de Jacob frères et cinq copies anciennes

Acajou, velours. L’appartement topographique de l’Empereur est situé au deuxième étage du Palais de Compiègne, juste au-dessus de son grand appartement. Il est constitué d’une chambre, d’un cabinet des bains, d’un salon et d’un cabinet topographique donnant son nom à l’ensemble. Le mobilier du cabinet des bains a été réalisé par Jacob-Desmalter. Cette chaise faisait partie d’un ensemble qui se trouvait à cet emplacement de 1809 à 1865. Nous ne connaissons pas la date de fabrication des 5 autres chaises, qui sont des copies anciennes.


2015

Portait de Madame Isaac Pereire

Alexandre Cabanel

Achat d'une huile sur toile de Alexandre Cabanel (1823-1889) : "Portrait de Madame Isaac Pereire (1859). Le portrait représente Fanny Pereire, fille d'Emile Pereire et nièce d'Isaac Pereire qu'elle épousa en 1840. Alexandre Cabanel, chargé par les frères Pereire du décor de leurs maisons, devint également le portraitiste régulier de la famille pour laquelle il brossa des portraits de 1859 à 1884. Le portrait de Madame Isaac Pereire (134cm x 108cm)est le premier de la série, contemporain des décors de l'hôtel parisien et de la splendeur de la famille. Elle est représentée en toilette de bal en soie blanche, rehaussée par une "sortie de bal" bleu ciel à larges bandes jaunes et doublée de moire rose. Le portrait est imposant mais les bijoux sont discrets traduisant la puissance non ostentatoire de ces grands bourgeois. Mr et Mme Emile Pereire furent conviés à Compiègne pour la première série de 1862 et la 3ème de 1865, Mr et Mme Eugène Pereire (fils d'Isaac) participèrent à la 1ere de 1865.

2013

Jatte à fruits en Porcelaine de Sèvres

Achat d’une jatte à fruits en porcelaine de Sèvres à décor polychrome de guirlande de fleurs sur fond or et rosace dorée au centre.
Ce modèle à pied, initialement prévu pour Saint-Cloud, fut livré en mars 1809 pour compléter le service de Napoléon 1er lors de son séjour à Compiègne.

La Lecture

Carrier-Belleuse

Achat d’un bronze à patine brune de Carrier-Belleuse (1824-1887) : « La Lecture ». Cette œuvre représente deux femmes et un enfant en train de lire. Fonte ancienne attribuée à Barbedienne, sur une terrasse en marbre noir. Hauteur 65 cm.

L’Histoire du théâtre depuis son origine, esquisse pour le décor du plafond du théâtre de cour du palais de Compiègne, 1869

Jules Elie Delaunay

Sous le Second Empire, on utilisait encore à Compiègne le théâtre de cour édifié en 1832 par Louis-Philippe. La construction d’une nouvelle salle de spectacles fut arrêtée en 1866 et Delaunay reçut la commande du plafond. Il exécuta les travaux préparatoires, mais la guerre de 1870 interrompit l'achèvement de l'édifice, dont la décoration ne fut jamais mise en place. Le thème retenu pour la composition est l’histoire du Théâtre : la Musique, l’Harmonie, la Mélodie, la Tragédie, La Comédie , et La Danse. Le musée possède de ce plafond deux esquisses. Celle-ci est sans doute celle qui fut présentée pour approbation à Napoléon III.

Le camp de Monchy près de Compiègne

Louis René de Moraine

Aquarelle 1847. Des camps militaires se tenaient à Monchy (près de Compiègne) de 1666 à 1847. Ce tableau représente en 1847, le dernier de ces camps où 15000 hommes participèrent aux manœuvres sous le commandement du duc de Nemours.


2012

Marguerite Bellanger au fichu de dentelle orné de roses

Carrier-Belleuse

Participation à l'achat d'une terre cuite de Carrier-Belleuse (1824-1887) :"Buste de Marguerite Bellanger". La jeune femme est coiffée d'un fichu piqué de roses, bordé d'une riche bande de dentelle. Le précieux travail au poinçon des dentelles nous rappelle la formation initiale du sculpteur : orfèvre. Le parallèle avec les portraits en terre cuite du XVIIIème siècle, de Houdon en particulier, se vérifie avec ce buste d'une réelle sensibilité psychologique.

Les moissons dans la vallée de la Glaris en Suisse

Karl Girardet

Participation à l'achat d'une huile sur toile de Girardet (1813-1871), : "les moissons dans la vallée de la Glaris en Suisse", dit aussi "la vallée de Glaris". Cette vue de Suisse fut acquise par Napoléon III au salon de 1867. Cette vision charmante, baignée d'une lumière dorée, évoquait sans doute à l'Empereur sa jeunesse au bord du lac de Constance. La scène pittoresque représente des paysans chargeant leurs moissons sur une longue embarcation à voile.

Dessins du Prince Impérial

Achat d'un ensemble de 103 dessins exécutés au crayon ou à l'encre, par le Prince Impérial à l'occasion du séjour de la cour à Compiègne en novembre, décembre 1866. Cet ensemble a été donné par le jeune prince au baron Lambert, commandant de l'équipage de la vènerie impériale, ou à son fils. Les thèmes de ces dessins sont : attaque d'un fort, bagarres, chasses, châteaux, chiens, chevaux, églises, éléphants, personnages...


2011

Casseroles en cuivre

Achat de deux casseroles en cuivre. Seules deux casseroles des collections du palais datent du Second-Empire. On ne peut que souligner le faible nombre d'éléments de batterie de cuisine de cette époque encore présents : 14 seulement. La casserole ronde d'un diamètre de 18 cm, en cuivre rouge, dont l'intérieur est étamé, possède un manche métallique (métal ferreux) fixé par 3 rivets de métal cuivreux (jaune) et se termine en forme d'anneau de façon à pouvoir suspendre le récipient. Elle porte les marques Chx COMPIEGNE 1861 N° 75 A.

Bonheur du Jour - Jean-Pierre Tahan

Achat d'un bonheur du jour d’un des grands ébénistes parisiens, Jean-Pierre Tahan, offert par l'empereur Napoléon III à la princesse Marie-Clotilde de Savoie, fille du roi Victor-Emmanuel de Piémont-Sardaigne, à l'occasion de son mariage avec le Prince Napoléon, son cousin. Cette union, célébrée début 1859, constitua une étape importante de l'alliance franco-piémontaise, qui se traduisit quelques mois plus tard par la campagne d'Italie. Cet objet à l'historique prestigieux constitue en outre un bel exemple de mobilier marqueté de style Louis XVI.


2010

"Berger, hauts-plateaux de la Kabylie"

Eugène Fromentin

Participation à l'acquisition d'un tableau d'Eugène Fromentin : "Berger ; hauts-plateaux de la Kabylie". Cette toile d'une qualité remarquable fut acquise par l'impératrice Eugénie au Salon de 1861 et demeura dans sa collection personnelle jusqu'à sa mort. La collection impériale comptait deux toiles de Fromentin, la seconde, aujourd'hui perdue, se trouvant à Compiègne pour le décor des appartements.

Six assiettes, manufacture de Sèvres, porcelaine blanche, époque Louis-Philippe

Au revers de chacune des assiettes figure la marque bleue Sèvres, 1835 accompagnée du monogramme LP sous couronne et la marque rouge Château de Compiègne sous couronne également. Ces assiettes firent partie du Service des Princes commandé pour la résidence de Compiègne comme en témoigne la marque rouge Château de Compiègne que porte chacune des pièces. De ce service, utilisé dans l'ensemble des résidences, le palais conserve 33 pièces en tout mais aucune portant la marque de Compiègne. Elles proviennent du service effectivement commandé pour le palais dont les principales dates de livraisons sont mai 1835 et mars 1838.

Flûte à Champagne

Flûte à champagne en cristal gravé, époque louis-Philippe; H:17cm L: 7cm. Le registre du Service de la bouche à Compiègne nous donne des indications sur les types de verres et les quantités importantes commandées pour le besoin du service du Roi ; ainsi sont inscrits en 1832 dans l'inventaire du matériel du service de la bouche 284 "verres à champagne". Cette flûte est la première du genre à intégrer les collections.

Lettre de Napoléon 1er

Cette lettre, relative à l’organisation du budget de l’armée pour 1811, et à la réorganisation des régiments, est adressée depuis Compiègne au général Clarke, du de Feltre (1765-1818), ministre de la guerre d’août 1807 au 3 avril 1814.


2009

Deux assiettes

Sous la Restauration le service « à fleurettes et papillons colorés », entré au magasin de vente de la manufacture de Sèvres, en août 1822 a été livré à l’occasion du premier séjour de Charles X au palais de Compiègne en 1824.

Le procès de Jane Grey

Pierre Comte

Achat d'un tableau de Pierre Comte « le procès de Jane Grey », 1857. Collection du Duc de Morny. Huile sur toile. Elue Reine d'Angleterre après le décès d'Edouard VI, le 6 juillet 1553, cette petite-nièce d'Henri VIII est aussitôt arrêtée et condamnée pour trahison. Peinture dans l'esprit troubadour typique de la production de ce peintre connu pour ses compositions à sujets historiques.


2008

Nappe de l'Empereur Napoléon III et argenterie Christofle

Achat d'une nappe damassée au chiffre de l'Empereur Napoléon III et participation à l'acquisition d'un ensemble de pièces en métal argenté réalisé par la maison Christofle, comportant trente-huit pièces. Très peu d'éléments de l'orfèvrerie impériale étaient connus jusqu'ici, et le plus souvent de manière isolée. Il s'agissait donc d'une opportunité exceptionnelle. La Société des Amis du Château a contribué à cette acquisition en offrant un plateau-tambour pour assiette à dessert.

Plateau rond quadripode

Maison Christofle

Provient du service en métal argenté commandé par Napoléon III pour les Tuileries Témoignage exceptionnel de l’argenterie ordinaire utilisée dans les palais impériaux sous Napoléon III, cette pièce appartient à un ensemble de trente-huit éléments comprenant un grand plateau rectangulaire, deux cloches, deux casseroles à légumes, six plats ronds, dix-huit assiettes plates, quatre plateaux de carafe, quatre tambours pour assiettes à dessert et une saucière. Cette vaisselle argentée, frappée aux armes impériales, fut partiellement détruite lors des incendies des palais de Saint-Cloud et des Tuileries en 1870-1871. Le reste fut envoyé à la fonte en 1871. Aujourd’hui, subsistent des éléments isolés.

Lettre de Madame Adelaïde à Madame de Civrac 21 juin 1763

La cour réside chaque été à Compiègne. Dans cette lettre, Madame Adelaïde déclare se plaire beaucoup à Compiègne dont elle vante le bon air : « l’air du charmant Compiègne que j’aime à la folie (…) me réussit très bien, j’y mange à crever et y dort à merveille, malgré le bruit qu’on dit, qu’on y fait »


2007

Portrait de la Princesse Mathilde

Eugene Giraud

Participation à l’achat d'un portrait de la Princesse Mathilde de profil par Eugène Giraud. Répétition autographe du pastel original de 1853, alors que la princesse vient d’accéder à la dignité d’Altesse Impériale.


2006

Fête donnée à l'Empereur et l'Impératrice à Alger le 18 septembre 1860

Isidore Pils

Achat d'un tableau d'Isidore Pils, « Fête donnée à l'Empereur et l'Impératrice à Alger le 18 septembre 1860 ». Esquisse à l'huile peinte vers 1862, en prévision d'une oeuvre de grandes dimensions pour le musée de Versailles. Elle illustre un épisode - clef du voyage des souverains en Algérie en 1860. La grande toile disparut dans l'incendie des Tuileries en 1871.

2005

Lustre du Théâtre Louis-Philippe

Participation à la restauration du lustre du Théâtre Louis-Philippe : entré à Compiègne en 1858, ce lustre est le seule vestige du théâtre des Tuileries. Il a pu être entièrement nettoyé, remonté et équipé de 24 lampes Carcel.

2003

Jean-Baptiste Oudry

Participation à l'achat de 2 dessins préparatoires aux tableaux et tapisseries commandés pour l'appartement du roi Louis XV au château de Compiègne.

Portrait de la marquise de Cadore, 1860

Comte Emilien de Nieuwerkerke

Née Marie-Charlotte-Valentine du Val de Bonneval, la marquise de Cadore était l’épouse de Louis Marie Camille Nompère de Champagny (1827-1882), marquis de Cadore, lieutenant de vaisseau, officier d’ordonnance de Napoléon III, ministre plénipotentiaire et chargé d’affaires. La marquise était très proche de l’impératrice Eugénie et le couple était régulièrement invité aux séries de Compiègne. Le marquis fut nommé chambellan honoraire de l’Empereur en mai 1859, en même temps que le comte de Nieuwerkerke (1811-1892), et un an avant l’exécution de ce portrait qui fut exposé au Salon de 1861, le dernier auquel participa le sculpteur et directeur des musées impériaux. L’œuvre est représentative des portraits mondains réalisés par le haut fonctionnaire.


1999

Table à écrire

Gilles Joubert

Cette table à écrire, garnie d’un tiroir pour l’encrier, le poudrier et la boîte à éponge, a été livrée le 22 juin 1748 en quatre exemplaires pour la reine Marie Leszczynska dans le petit appartement aménagé pour elle au Carmel de Compiègne, ainsi que pour le service de Mesdames, fille du roi.


1998

Cravache de Napoléon III et son écrin

Argent et cuir sur âme de bois

Cet objet raffiné est d’une fort belle qualité d’exécution. Le pommeau, en argent, est sculpté d’un aigle défendant son nid contre l’attaque d’un serpent qu’il retient dans ses serres ; la bague d’argent située au milieu de la tige est décorée du chiffre impérial pris dans des entrelacs. L’écrin, couvert de maroquin vert, est frappé à l’or du N couronné ; aucune marque n’est inscrite à l’intérieur. La signature HENRY, gravée sur l’arrière du rocher, n’a pu être identifiée.


1997

La baronne de Serlay dans son salon, 1869

Charles Giraud

Née Marie de Rovigo, la baronne de Serlay était la fille du général Savary, duc de Rovigo, et dame d'honneur de la princesse Mathilde de 1823 à 1869. Elle habitait 89 rue de Grenelle. Huile sur toile

1996

" Le Prince Impérial montant son poney favori "

Olivier Pichat

Participation à l'achat du tableau d'Olivier Pichat : « Le Prince impérial montant son poney favori », 1861. Huile sur toile. Le Prince, vêtu d'un kilt, monte son poney Arlequin, cadeau du roi Victor Emmanuel II. Il a cinq ans et est déjà un excellent cavalier, son écuyer M.Bachon l'ayant mis à cheval dès l'âge de deux ans.