Une journée à Paris
13 janvier 2022Chateau de Versailles et le grand Trianon
4 avril 2022Parmi les nombreux projets concernant le renouveau du musée national de la voiture, le thème de la vitesse s’est imposé permettant de mettre en valeur les collections allant de l’hypomobile à l’automobile, en passant par les cycles, les motocycles et les traineaux.
Nous démarrons à 35 km/h devant le char romain reconstitué avec ses bronzes authentiques. Dans la salle des colonnes, une spectaculaire enfilade de bolides de course et de motocycles encadre la superbe Bentley (1930) digne des plus beaux concours d’élégance. Dans la salle des gardes, des cabriolets, sédioles, araignée, présentés « en mouvement » grâce à des silhouettes de chevaux, toute une série de vélocipèdes et motocycles parfois délirants illustrent l’évolution et la recherche perpétuelle de la vitesse. L’exposition est l’occasion de présenter des gravures, photos, tableaux issus, entre autres, des collections du musée, telle « l’arrivée du vainqueur » du peintre Louis-Marie Schryver. Avant les jolis traineaux de Joséphine et Eugénie, une salle est consacrée à Rob Roy peintre de la vitesse. Dans la salle à manger de l’Empereur, étonnante rencontre avec la Ferrari rouge vif qui remporta les 24 heures du Mans en 1949. Et puis grand choc visuel entre la voiturette Renault de 1900 et la Venturi, voiture électrique atteignant le record du monde de vitesse (549km/h), impérialement installée dans la salle de bal. La visite se termine dans la cour des cuisines où est présentée au milieu des carrosses la Grégoire Sport Coupé ,puis dans la rôtisserie devant un private road coach mené à 6 chevaux fraichement restauré.
Merci à Rodolphe Rapetti et Maria-Anne Privat de nous avoir consacré leur après-midi