Premier jour à Taormina, son théâtre grec à l’acoustique parfaite, sa vue panoramique exceptionnelle , de la mer à l’Etna, encapuchonné dans les nuages durant tout notre séjour ! Arrêt au retour dans la petite ville baroque d’Acireale, dont la cathédrale renferme des fresques couvrant aussi bien la voûte que les colonnes
Le mardi 26 septembre, découverte de Syracuse, son théâtre grec de pierre blanche , son amphithéâtre romain et les « latomies » dont « l’oreille de Denys «Dans la ville, le Duomo intègre dans sa structure les colonnes doriques d’un temple grec, fusionnant l’architecture antique à celle de l’époque romane du 11è siècle. Dans les beaux jardins de la ville, une merveilleuse sculpture rappelle l’histoire d’amour d’Alphée et Arétuse, source d’eau douce jaillissant de la mer.. Visite privée du Palazzo Borgia del Casale, aux décors baroques et rocaille.
Le lendemain, Raguse puis Noto nous émerveillent. Ces villes baroques ont été reconstruites après le séisme de 1693 et mêlent des architectures mouvementées à des décors surabondants. Deux palais privés nous sont ouverts, dont le Palazzo Arezzo Trifiletti à Raguse et le Palazzo Castelluccio à Noto, aux fresques néoclassiques admirables.
La journée du jeudi 28 est réservée à la visite de Piazza Armerina. La Villa Imperiale de Casale est célèbre pour ses sols recouverts de mosaïques romaines qui racontent avec verve la vie quotidienne de riches marchands au 2ème siècle de notre ère : jeux d’enfants, femmes en tenue de sport, transport des animaux exotiques pour les jeux de cirque, partie de chasse…
Enfin, le dernier jour est consacré à la découverte du centre de Catane , son marché aux poissons, ses ruelles odorantes, la place du Duomo ornée d’une fontaine à l’éléphant .L’homogénéité et l’exubérance des architectures s’explique , comme pour les autres villes de cette côte par la reconstruction des bâtiments après le tremblement de terre de 1693 . Pour le déjeuner, nous sommes reçus avec beaucoup de chaleur par le propriétaire du Palazzo Biscari, qui nous raconte avec humour l’histoire des familles qui se sont succédées dans cet écrin dont les décors très riches des salons de l’étage noble font écho aux ornementations surabondantes des extérieurs du bâtiment donnant sur les remparts de la ville.
Retour à Paris en fin de journée.