Jeudi 15 février 2018

En introduction, Laure Chabanne conservateur du musée du second Empire explique le lien entre Charles-Fréderic Worth et le Palais de Compiègne.

Lors des séries impériales, les dames devaient changer de tenue 5 fois dans la journée! d’où l’importance d’un couturier. Parmi les invitées, la femme sculpteur Marcello, duchesse de Castiglione-Colonna, s’offre quelques robes Worth.Ce dernier lui achète 3 sculptures :la Mauresque souriante,le chef abyssin et un buste de la Pythie. Françoise Tetard-Vitu explique que la Haute Couture commence au second Empire dans le quartier de la mode, rue de Rivoli, Bourse, Richelieu…

Chantal Trubert et Fabrice Olivieri présentent les 4 générations de créateurs Worth. Le premier, Charles-Fréderic,arrive vers 1845.Tout d’abord premier commis chez Gagelin, le jeune anglais crée des robes pour Marie son épouse.En 1858, la maison de couture Worth et Bobergh ouvre ses portes et Charles-Frédéric habille Pauline de Metternich et l’impératrice Eugénie pour laquelle il crée des robes d’exception qui servent l’image de la France lors des bals et des visites officielles.Worth habille les cours royales et impériales de Russie,Italie,Autriche,Espagne et même du Japon.Il excelle dans les tenues des bals costumés donnés aux Tuileries ou chez le duc de Morny.

Il fait de la publicité dans les magazines,imagine les défilés de mode,emploie des mannequins vivants,envoie ses patrons dans le monde entier, ce qui lui permet de fidéliser une clientèle de riches américaines.

Jusqu’à la fin en 1954, la maison de couture sera dirigée par des binômes de la famille toujours composés d’un créatif et d’un financier.

Jean-Marie Martin-Hattenberg quatrième auteur de ce livre magnifique, termine la conférence en évoquant les parfums Worth aux noms poétiques et aux flacons luxueux. Puis nous pouvons détailler 3 robes et un manteau d’époques différentes présentés sur mannequins et feuilleter ce très bel ouvrage consacré à la maison Worth. !