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Sur les traces de Rodin dans le Clermontois

En ce lundi d'octobre, les amis du Château de Compiègne étaient invités par Antoinette Romain, éminente spécialiste du grand sculpteur, à suivre les traces d'Auguste Rodin dans la région de Clermont. C'est en découvrant le carnet 42 d'Auguste Rodin, qu'Antoinette apprend que le sculpteur s'était installé du 16 au 20 avril 1913...

Lundi 14 octobre 2019

En ce lundi d’octobre, les amis du Château de Compiègne étaient invités par Antoinette Romain, éminente spécialiste du grand sculpteur, à suivre les traces d’Auguste Rodin dans la région de Clermont.

C’est en découvrant le carnet 42 d’Auguste Rodin, qu’Antoinette apprend que le sculpteur s’était installé du 16 au 20 avril 1913, à l’hôtel Vaillant de Clermont et avait visité les églises de la région dans le but de préparer son livre sur les Cathédrales de France.

L’après-midi débuta par la visite de l’église Saint Samson de Clermont, de style gothique et renaissance, où Rodin admira particulièrement les moulures des colonnes et la lumière rayonnante des vitraux.Une mise au tombeau du 16ème siècle et une belle crucifixion ornent une des chapelles latérales. Notre parcours nous mena ensuite à la chapelle d’Auvillers, à nef unique non voutée, décrite par Rodin comme « un cube relié de cordes ».A l’intérieur est érigée la copie d’une oeuvre attribuée à Agostino di Duccio (15ème siècle),connue comme « la Madone d’Auvillers ».

La troisième étape nous mena à l’église Saint Etienne de Cambronne-les-Clermont, qui se compose de deux parties distinctes : la nef et le chœur séparés par un clocher octogonal à deux étages, qui domine le transept.Dans son carnet 25, Rodin exprima son admiration pour cette église, parlant de manière dithyrambique de « deux églises accolées », du « Parthénon de la France » et, à propos des chapiteaux, « des feuilles qui s’écartent comme des lys ».

Notre périple s’acheva à la magnifique Commanderie de Neuilly-sous-Clermont, ancien château de commandeurs des Hospitaliers, propriété d’Antoinette Romain.Outre la beauté du bâtiment renaissance et de la chapelle qui porte encore des restes de peintures médiévales, nous fûmes séduits par le jardin topiaire, partie à la française, partie à l’italienne, avec son théâtre de verdure et son labyrinthe. Très belle après-midi automnale en Clermontois, terminée par un goûter dans le cellier de la commanderie. Merci à Antoinette Romain.