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Une journée dans le Hainaut

Equipés d'audio-guides, nous découvrons l'ancien complexe minier du Grand-Hornu, érigé entre 1810 et 1830 par Henri de Gorge. Se référant aux principes de l'idéal communautaire défendus par certains utopistes de l'époque...

Mardi 21 mai 2019

Equipés d’audio-guides, nous découvrons l’ancien complexe minier du Grand-Hornu, érigé entre 1810 et 1830 par Henri de Gorge.

Se référant aux principes de l’idéal communautaire défendus par certains utopistes de l’époque, Henri de Gorge fait appel à l’architecte Bruno Renard. Ce dernier crée un ensemble dans le goût néo-classique comprenant ateliers et bureaux de charbonnages qui n’est pas sans rappeler les Salines Royales d’Arc et Senans construites 50 ans auparavant.Autour s’élève une cité ouvrière dotée de maisons confortables pour l’époque, d’une école, d’un hôpital, d’une bibliothèque.Depuis 2012, le Grand Hornu est inscrit à l’UNESCO.

Puis nous partons pour le château de Bois-de Lessines où les propriétaires, Henri et Charlotte d’Yve nous accueillent chaleureusement. Entouré de douves, le château prend sa taille actuelle au XVIIème siècle. Nous sommes reçus dans l’entrée, les salons, la salle à manger joliment fleuris par Charlotte d’Yve. Dans l’entrée, un placard à double portes s’ouvre sur un oratoire.Nos hôtes nous offrent une collation fort appréciée en cette fin de matinée.

Après le déjeuner,nous retrouvons les descendants de la famille de Mester, ,propriétaires du château d’Attre depuis 1770.Marie-Christine, gouvernante des Pays Bas et sœur ainée de Marie-Antoinette y venait chaque été chasser le lapin.Dans l’entrée, un placard cache également un oratoire !Tout est d’origine, les banquettes dans l’embrasure des fenêtres, la garniture des fauteuils assortis au papier peint imprimé à la planche, les parquets véritables chefs d’œuvre, le mobilier.Les décors raffinés permettent d’évoquer l’art de vivre au XVIII ème siècle.Jusque fin Août, une exposition de mannequins délicatement habillés de costumes en papier complète l’atmosphère.Avant de repartir, nous faisons un tour dans le parc à la découverte du chalet suisse, du rocher artificiel, fabriques de la première moitié du XIX ème.
Les amis du château de Compiègne remercient les propriétaires qui ont ouvert leurs portes avec tant de disponibilité et de gentillesse.