Mardi, jour de fermeture du château de Compiègne, nous sommes accueillis par Rodolphe Rapetti, directeur, puis guidés pour cette visite "privilège" par les deux commissaires d'exposition Marc Desti et Jean-François Delmas.
Nous découvrons différentes facettes de la personnalité de Mérimée.:
-l’inspecteur des Monuments Historiques qui oeuvra dans notre région pour la restauration de Pierrefonds et Champlieu.
-l’homme de lettres qui écrivit Carmen,Colomba, la Périchole, la Vénus d’Ille…
Ami de longue date de l’Impératrice Eugénie, Mérimée vint 7 fois à Compiègne lors des Séries impériales. Il participait en organisant des charades, des tableaux vivants, des vaudevilles (le cor au pied), la fameuse dictée…
-En 1836, célibataire endurci, Prosper Mérimée fut profondément métamorphosé par son amour pour Valentine Delessert, fine, belle et cultivée.
Elle fût sa muse et favorisa sa carrière officielle. Leur rupture en 1855 le meurtrit profondément.
-Fils de peintre, proche des artistes de son temps, Mérimée fût également critique d’art.
Parmi les principales oeuvres exposées ayant retenu son attention lors des salons de 1839 et 1853, se trouve le tableau « ma soeur n’y est pas » de J-L Hamon, récemment acquis avec la participation des Amis du Château.
Il ne faut pas oublier Laure Chabanne, ancienne conservatrice en chef de Compiègne qui a largement participé à cette exposition.
Merci à tous ceux qui nous ont permis de découvrir cette personnalité passionnante que fût Prosper Mérimée.